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L'HISTOIRE DU POLO

Le jeu trouve ses origines il y a 2500 ans chez les peuples cavaliers des steppes de l’Asie Centrale. Cependant les premières traces de l’activité sont présentes en Perse. C’est à Ispahan que l’on peut observer les marques d’un terrain de Polo (une place de 274 mètres -longueur actuelle d’un terrain- où se dressent de part et d’autres 2 piliers espacés de 7,5 mètres).

 

Premier jeu de balles, de maillet, plus ancien sports d’équipe ? C’est moins un sport qu’un entrainement guerrier !

Ce jeu s’étend en Arabie et au Tibet où il prend le nom de «pulu» qui donnera naissance plus tard à Polo. Sa diffusion se prolonge sur la Chine et le Japon.

Gengis Khan, fondateur de l'empire mongol, conquiert l'Iran au début du XIIIème siècle. La pratique du jeu se diffuse sur tout l’empire dont l’actuel Afghanistan.

Avec le déclin de l’empire, le polo n'est guère plus pratiqué que dans certaines régions perdues de l’Hymalaya et aux frontières indienne et tibétaine.

Les colons britanniques, planteurs de thé établis à Calcutta, l'y découvrent vers 1854. Joé Sherer, lieutenant de l’armée du Bengale, créé le premier polo-club en 1859 à Silchar.

 

En 1863 fut créé l'important Calcutta Polo Club (toujours en activité et donc plus ancien club).

Très rapidement le jeu se développe sur tout le sous continent indien.

Il est introduit en Angleterre, en 1869 par les cavaliers britanniques. A cette époque il se jouait à huit cavaliers dans une équipe, les règles étaient pratiquement inexistantes et le jeu se répartissait en seulement deux longues périodes pour près de quatre-vingt-dix minutes de jeu !

C’est en 1875 que le jeu se codifie pour progressivement (1883 puis 1888) arriver aux règles en vigueur actuellement. Son succès va conduire le jeu à se répandre assez rapidement sur l’ensemble de l’Empire britannique.

Il est introduit aux Etats-Unis, en 1876.

En Argentine, lors de la construction du chemin de fer (encadré par d’anciens militaires britanniques) le polo fait une rencontre fondatrice : il devient une distraction pour maitres et gauchos des estancias isolées au coeur de la pampa. De distraction, il est devenu un sport national. L’Argentine fournit aujourd’hui les meilleurs joueurs du monde et les fameux criollos (petits chevaux à demi-sauvages, vifs et endurants). 

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